La douleur de mon peuple

Publié le par O. Tity Faye


Sous  les ruines fumantes de sa liberté agenouillée

S’élèvent des clameurs inachevées

De douleurs libérées.

Au passage des héros de la liberté

Que nous est-il resté ?

Des veuves éplorées

Des enfants traumatisés

Des  hommes dénaturés.

 

Sous les ruines fumantes de sa liberté agenouillée

Se lamente un peuple blessé

Au fil du temps édulcoré.

Sous les relents évaporés,

De sa complainte renouvelée,

S’élèvent des  clameurs inachevées,

De douleurs libérées.

 

Sous les ruines fumantes de sa liberté agenouillée

Du passage des guides illuminés, de leurs torchons allumés

Que devrions-nous espérer ?

La liberté, la véritable, remise sur pied.

La dignité, la voie de l’honneur,  restaurée.

La nation aux dimensions amplifiées.

 

Sous les ruines de sa liberté agenouillée

Les enfants de ma patrie écorchée

Ne verront-ils que les signes abandonnés

De liberté rêvée ?

De rêve inachevé ?

D’un peuple, par ses fils, condamné ?

Aux projets de lendemains hantés?

La soif du pouvoir ruine mon peuple éploré.

 

Sous les ruines de sa liberté agenouillée

Encore de  nouveaux conquérants illuminés

Aussi ivres de le posséder,

Aussi ivres de le dépouiller,

Aussi ivres de le dominer,

Dans les effluves  de l’ivresse des  hantés.

De cette hantise de richesses éhontées

De cette soif de pouvoir illimité

Réduisant l’individu et son peuple à l’état fané

Ou est la légitimité, la simple légitimité ?

 

Alors, sous les ruines de sa liberté agenouillée

De son engourdissement, mon peuple s’est relevé

De ses entraves, mon peuple s’est libéré

De ses entrailles vermoulues, mon peuple a grondé

De sa colère, mon peuple a tiré la force de marcher

De sa marche, mon peuple s’est fortifié

Contre les oppressions passées

Contre  les oppressions projetées

 

Des ruines de sa liberté agenouillée

Nul ne soumettra plus ce peuple réveillé

Aux mêmes douleurs réitérées

D’un passé de souffrances répétées.

Ni soldat, ni chantre, ni guerrier

Qui ne lui rende sa liberté, toute sa liberté.

Qui ne lui rende sa dignité, toute sa dignité

Ni soldat, ni chantre, ni guerrier

Qui ne lui rende son Droit, tous ses droits restitués

Qui ne lui rende sa volonté, toute sa volonté

De vivre, libéré.

O. Tity Faye. - Mississauga, Canada-Octobre 2009 – inspiré des évènements du 28 septembre 2009, en Guinée/Conakry

 

Publié dans Poèmes et poésie

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F
<br /> <br /> La peur d’un papa qui aimait ses enfants<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> MA PEUR<br /> Je vois devant moi des chemins rocailleux, Je ne sais lequel prendre ;<br /> <br /> <br /> Mes enfants crois moi comme un père ineffaçable et inoubliable  <br /> Je vois devant moi des sentiers affreux, Je ne sais lequel entreprendre ;<br /> J’ai beau courir vers n’importe quel lieux, je n’arrive pas à comprendre ;<br /> Ce sentiment portant déjà vieux, qui s’amuse à me pendre ;<br /> Quel avenir, quel destiné, pourrais t’on encore me proposé ;<br /> Quelle vérité, quelle belle parole, pourrais t’on encore me faire écouté ;<br /> <br /> <br /> J'ai peur de quiter ma famille sans le savoir lequel choisir  comme hoirie<br /> <br /> <br /> mais j'aime un enfant parmis mes enfants que j'appele souvent fotedis<br /> <br /> <br /> j'ai peur qu'il sans n'allie sans suite ;<br /> <br /> <br /> j'ai peur<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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O
<br /> <br /> Merci. Ne vous en faites pas. Rien n'est sans cause ni raison. Sois courageux.<br /> <br /> <br /> <br />